Dans une petite ville du Haut-Jura, Aymeric retrouve Florence, une ancienne collègue de travail, au hasard d’une soirée. Elle est enceinte et célibataire. Ils tombent amoureux. A la naissance de Jim, le fils de Florence, Aymeric va prendre la place du père. Ils passent de belles années ensemble. Et un jour, Christophe, le père biologique de Jim, débarque…
Adaptation du livre éponyme de Pierric Bailly, Le roman de Jim est un beau mélo, très émouvant tout en étant sobre et plein de pudeur. C’est un récit très contemporain, qui parle de paternité, de famille recomposée, et qui explore avec finesse les nouvelles formes de parentalité. Le film porte un regard bienveillant sur ses personnages, sans porter de jugement, laissant au spectateur le soin de se faire sa propre opinion.
Le personnage central, Aymeric, est un vrai gentil. Et c’est rare au cinéma ! Ce n’est pas pour autant un naïf ou un faible. La gentillesse est ainsi également une thématique du film, d’autant qu’Aymeric n’est pas le seul à incarner une forme de gentillesse (n’est-ce pas aussi le cas d’Olivia ?). Ce n’est pas la moindre qualité du film que de présenter la gentillesse comme une vertu, sans angélisme, et sans une once de mièvrerie
Karim Leklou est, une fois de plus, exceptionnel dans le rôle d'Aymeric, entouré par les excellentes Laetitia Dosch et Sara Giraudeau.
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