Une comédie doucement perchée, pleine de fantaisie et de tendresse, qui porte un regard bienveillant sur ses personnages, fragiles et en marge. Malgré un récit qui manque un peu de cohésion voire de cohérence, c’est un film qui a un charme certain. Au cœur du récit, il y a un duo atypique : deux cabossés de la vie qui finissent par se trouver, et se retrouver eux-mêmes...
Mimi sort tout juste d’un séjour en hôpital psychiatrique et cherche du travail. Elle débarque dans un cabinet d’avocat et tente de se faire embaucher. A l’occasion d’une mission qu’on lui confie, elle fait la connaissance de Paul, un avocat qui reste cloîtré chez lui et n’exerce plus du tout. Elle va réussir à l’embarquer dans la défense de Christophe, un petit arnaqueur en prison qui clame son innocence et dont elle a fait la connaissance au téléphone.
Sur la branche est une comédie doucement perchée, pleine de fantaisie et de tendresse, qui porte un regard bienveillant sur ses personnages, fragiles et en marge. Malgré un récit qui manque un peu de cohésion voire de cohérence, c’est un film qui a un charme certain.
Au cœur du récit, il y a un duo atypique : deux cabossés de la vie qui finissent par se trouver, et se retrouver eux-mêmes. Il devient un peu comme un père de substitution pour elle, elle est un peu l’aiguillon qui lui fait retrouver goût à la vie et, qui sait, lui donne une possibilité de se racheter. Benoît Poelvoorde est convaincant mais c’est surtout Daphne Patakia qui brille dans le rôle de Mimi, personnage à la fois fantasque et fragile, un peu perdu mais touchant, et qui fait preuve au passage d’un joli talent comique.
Sur la branche est un joli film sur la marginalité et la normalité, sur l'enfermement (que ce soit l'hôpital psychiatrique, la prison ou son propre appartement) et la liberté.
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