Une jolie et utile fable écologique, poétique, drôle et engagée, avec une formidable animation en stop motion. Le récit est à hauteur d’enfant. L’histoire est donc assez simple mais avec de l’aventure, de la tendresse, de l’humour, de la poésie.
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A Bornéo, Kéria recueille un bébé orang-outan retrouvé dans la plantation de palmiers à huile où travaille son père. Au même moment, Selaï, son jeune cousin, vient trouver refuge chez eux à cause du conflit qui oppose sa famille aux compagnies forestières. Mais Kéria, Selaï et Oshi, le bébé orang-outan, vont se retrouver malgré eux au cœur de la lutte contre la destruction de la forêt menacée.
Sauvages est une jolie et utile fable écologique, poétique, drôle et engagée, avec une formidable animation en stop motion. Le récit est à hauteur d’enfant. L’histoire est donc assez simple mais avec de l’aventure, de la tendresse, de l’humour, de la poésie.
C’est un vrai et beau film familial, où petits et grands peuvent trouver leur compte, qui aborde des questions sérieuses. Le message écologique est clair et engagé. D’ailleurs, le générique de fin invite à visiter le site officiel du film (https://www.sauvages-lefilm.com) pour y trouver des pistes concrètes d’engagement possible. Par ailleurs, en plus de parler de la déforestation et de ses conséquences écologiques, c’est aussi un récit de quête des origines, qui parle notamment d’identité et de racisme.
Le film est enfin un pur plaisir d’animation, avec une technique de stop motion parfaitement maîtrisée. Tout est un ravissement, dans une esthétique proche du précédent film de Claude Barras, l'excellent Ma vie de Courgette : les personnages avec leur grand visage tout rond, la forêt tropicale, avec sa faune et sa flore...
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