Entre comédie dépressive et comédie romantique improbable, un mélange des genres assez étonnant mais tout à fait réjouissant, puisqu’il est abondamment assaisonné d’humour juif savoureux.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Ben est chantre dans une synagogue de New-York. Mais depuis la disparition de sa femme, il a perdu sa voix, il est incapable de chanter la Torah. Sa vie morne est désormais marquée par la préparation des enfants à leur bar-mitzvah, en tentant d’échapper aux rendez-vous galants organisés par sa mère (ou plutôt ses mères...). Un jour, il recroise Carla, son ancienne professeure de musique alors qu’il était à l’école. Elle le sollicite pour préparer sa propre bat-mitzvah tardive…
Entre comédie dépressive et comédie romantique improbable, Carla et moi est un mélange des genres assez étonnant mais tout à fait réjouissant, puisqu’il est abondamment assaisonné d’humour juif savoureux, sur un ton doux-amer puisqu’il est aussi beaucoup question de deuil.
On est face à un film typique du cinéma américain indépendant, dans son esthétique (voire ses tics) comme dans son récit. Mais si on en est friand (c'est mon cas), c’est un petit plaisir qu'on déguste avec plaisir, pour ses personnages hauts en couleur, ses dialogues vifs, ses situations burlesques. La scène du repas, à la fin du film, est un grand moment, assez jubilatoire.
Au cœur du film, il y a un Jason Schwartzman génial. Le film a été écrit pour lui : il lui va comme un gant.
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