★★★☆
D’une certaine façon, ce dernier film est cohérent avec les précédents et clôt la série de manière plutôt convaincante. Il ose aller jusqu’au bout d’un cycle qui a rebattu les cartes de la franchise, avec un James Bond plus sombre, tourmenté et fragile.
(critique complète ci-dessous ou ici)
James Bond a quitté les services secrets de Sa Majesté et s’est retiré en Jamaïque. Mais son ami Felix Leiter, de la CIA, le contacte et demande son aide pour sauver un scientifique qui vient d’être kidnappé. Bond finit par accepter… mais la mission se révèle plus complexe et bien plus dangereuse que prévu. Il se retrouvera aux trousses d’un ennemi mystérieux, dans les mains duquel une redoutable arme technologique peut mettre en péril toute l’humanité.
C’est la dernière fois que Daniel Craig revêt le costume du plus célèbre des agents secrets britanniques. Dès la scène d’ouverture, avec ses références à Casino Royale, on comprend que Mourir peut attendre termine un cycle. Mais mes sentiments sont un peu mitigés face à ce dernier opus.
D’une certaine façon, ce dernier film est cohérent avec les précédents et clôt la série de manière plutôt convaincante. Il ose aller jusqu’au bout d’un cycle qui a rebattu les cartes de la franchise, avec un James Bond plus sombre, tourmenté et fragile. Et cette fois, le virage post #MeToo est assumé, avec des personnages féminins qui piègent James Bond à son propre jeu, voire même qui prennent sa place, et qui prennent à contre-pied, avec humour, la figure macho du tombeur irrésistible... Et ça c'est plutôt réussi !
La mise en scène de Cary Joji Fukunaga, à défaut d’être originale, est musclée et efficace dans les scènes d'action. De ce côté là, on ne peut pas trop se plaindre. Pour le reste, l’intrigue n’est quand même pas très originale, la place laissée à certains personnages assez anecdotique (Blofeld !) et le méchant du film manque cruellement d’envergure (on aurait sans doute pu faire bien mieux avec l’excellent Rami Malek…).
En résumé, une conclusion cohérente et satisfaisante, mais qui aurait pu mieux faire, d’un cycle Daniel Craig qui marquera quand même l’histoire de la franchise James Bond (mais mes préférés demeurent, et de loin, Casino Royale et Skyfall).
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