Portrait d’un adolescent pris entre deux feux, sur fond de tensions politiques dans la Turquie des années 1990, entre le nationalisme laïc hérité d’Atatürk et la montée d’un Islam rigoriste. Un beau récit d’apprentissage d'un adolescent en quête d’identité, l'histoire d’une amitié adolescente, l'évocation de l’éveil à la sensualité et l’amour.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Turquie, en 1996. Ahmet est un adolescent dont le père s’est récemment converti à l’Islam, et qui a décidé d’envoyer son fils dans une pensionnat religieux (un yurt) pour y recevoir un enseignement religieux. Le jour, il fréquente donc une école laïque et le soir il retrouve le pensionnat, avec ses études coraniques et sa discipline stricte.
Yurt est le portrait d’un adolescent pris entre deux feux, sur fond de tensions politiques dans la Turquie des années 1990, entre le nationalisme laïc hérité d’Atatürk et la montée d’un Islam rigoriste. Les racines de la Turquie d’aujourd'hui, en quelques sortes…
Centré sur le parcours intime du jeune homme, le film est un beau récit d’apprentissage d'un adolescent en quête d’identité, l'histoire d’une amitié adolescente, l'évocation de l’éveil à la sensualité et l’amour.
Pour son premier film, Nehir Tuna fait preuve d’une belle maîtrise technique, avec des plans remarquablement travaillés, dans un beau noir et blanc. Et Ahmet est fort bien interprété par le jeune Doğa Karakaş.
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