La première partie du film est passionnante, avec cette idée géniale de transformer les humains en arbres hybrides après leur mort (avec des empreintes digitales sur les feuilles !). Le film perd ensuite un peu de sa force dans une partie centrale qui constitue un peu le ventre mou du film. Heureusement, il se termine de manière émouvante et convaincante.
(critique complète ci-dessous ou ici)
En 2123, la Terre est dévastée. Il n’y a plus ni végétation ni faune. Les humains sont obligés de vivre sous un dôme protecteur, soumis à des règles strictes. La durée de vie de chaque individu est limitée à 18000 jours (50 ans). Après ce délai, une graine est injectée dans leur coeur et ils sont alors transformés en arbres. Nora, 32 ans, choisit de se faire implanter la graine prématurément mais Stefan, son mari, ne s’y résout pas. Il est prêt à prendre tous les risques pour que la graine soit extraite du corps de sa femme.
Sky Dome 2123 est un film d’animation de science-fiction aux accents écologico-métaphysiques, dans un monde post-apocalyptique qui traduit bien les inquiétudes d’aujourd’hui sur le changement climatique. La technique d’animation utilisée est celle de la rotoscopie (dessins image par image à partir de prises de vue réelles) et c’est vraiment très réussi.
La première partie du film est passionnante : la Terre désolée, désormais stérile, où toute végétation et toute faune ont disparu ; la vie quotidienne sous le dôme, avec ses règles particulières, et cette limite pour tous de 18000 jours. Et puis il y a cette idée géniale de transformer les humains en arbres hybrides après leur mort (avec des empreintes digitales sur les feuilles !). Cette première partie est d’une inventivité remarquable et visuellement très belle… tout en étant inquiétante quant au message écologique.
Le film perd ensuite un peu de sa force dans une partie centrale qui constitue un peu le ventre mou du film, lorsqu’on quitte le dôme. Heureusement, il se termine de manière émouvante et plutôt convaincante. Avec cette question que le film pose finalement : L’humanité mérite-t-elle d’être sauvée ? Et si oui, dans quelles conditions et à quel prix ?
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