Ce film étonnant, assez inclassable, commence comme une chronique sociale naturaliste et se termine en fable écologique cruelle. Avec son rythme lent, ses images sublimes de la nature, sa musique lancinante, le film est assez hypnotique. Et en même temps, le film déstabilise par son montage, ses transitions abruptes, sans compter le choc d’un dénouement qui nous laisse le souffle coupé.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Mizubiki est un village paisible, non loin de Tokyo. Ses habitants y mènent une vie modeste. Takumi, homme à tout faire au service de la communauté, y vit avec sa fille, au plus proche de leur environnement naturel. Mais un projet de construction d’un camping haut de gamme menace l’équilibre écologique de la région et inquiète les habitants du village.
Ce film étonnant, assez inclassable, commence comme une chronique sociale naturaliste et se termine en fable écologique cruelle. Il y a même un petit côté western dans le film. La fin, tout à fait inattendue, est assez perturbante. Elle laisse en tout cas ouverte son interprétation… mais de toute évidence, elle confirme que le titre du film est trompeur. Le mal existe bel et bien, et peut se manifester de multiples façons.
Avec son rythme lent, contemplatif, ses images sublimes de la nature, sa musique lancinante, le film est assez hypnotique. Et en même temps, le film déstabilise par son montage, ses transitions abruptes, où la musique se coupe instantanément, ses ellipses dans le récit… sans compter le choc d’un dénouement qui nous laisse le souffle coupé, dans un malaise pesant, qui fait beaucoup réfléchir.
Au niveau de la réalisation, il y a un travail assez incroyable sur l’image, une science aiguë du cadrage, qui multiplie les points de vue. Un film passionnant, et intrigant.
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