Texas, catch, armes à feu, religion… on trouve dans le récit les marqueurs d’une certaine Amérique profonde. Ajoutez à cela les codes de virilité d’une masculinité toxique, et les mécanismes d’emprise d’un père de famille tyrannique, qui pousse à tout prix ses fils à réaliser le rêve qu’il n’a pas réussi à atteindre, et vous obtenez tous les ingrédients d’une chronique familiale tragique.
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Dans les années 1980, entraînés d’une main de fer par leur père, lui-même ancien catcheur professionnel, les frères von Eric sont poussés jusqu’à la limite pour décrocher le titre de champion du monde de catch.
Texas, catch, armes à feu, religion… on trouve dans le récit les marqueurs d’une certaine Amérique profonde. Ajoutez à cela les codes de virilité d’une masculinité toxique, et les mécanismes d’emprise d’un père de famille tyrannique, qui pousse à tout prix ses fils à réaliser le rêve qu’il n’a pas réussi à atteindre, et vous obtenez tous les ingrédients d’une chronique familiale tragique. Et c’est une histoire vraie ! La famille von Erich est, certes, devenue une légende dans l’histoire du catch… mais à quel prix !
Le film raconte de façon poignante cette tragédie, où les malheurs s’abattent successivement sur cette famille qui pense être sous une véritable malédiction. Finalement, la plus belle victoire de Kevin, l’un des frères et personnage principal du film, ce n’est pas celle d’un titre de champion du monde mais celle d’arriver à se libérer de l’emprise d’une figure paternelle viriliste. C’est là que se trouve la “malédiction” dont parle le film…
Dans le rôle de Kevin, Zac Efron est méconnaissable, bodybuildé de façon impressionnante. Il est entouré d’un casting impeccable et juste, notamment un excellent Holt McCallany dans le rôle du père.
La réalisation, plutôt classique, est réussie, avec notamment d’impressionnantes reconstitutions de scènes de catch, spectaculaires et immersives.
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