Visuellement, le kaiju mythique est très réussi, impressionnant et iconique. Les effets spéciaux sont efficaces. L’attaque de Tokyo est cataclysmique, l’affrontement final incroyablement épique. Et on pardonne bien volontiers les quelques facilités du scénario, qui ne gâchent pas du tout le plaisir. C’est vraiment du très grand spectacle !
(critique complète ci-dessous ou ici)
1945, au dernier jour de la guerre, sur une petite île du Pacifique, Godzilla, un gigantesque monstre, surgit de nulle part et fait un carnage. Quelque temps plus tard, le monstre réapparaît au large de Tokyo et se dirige vers la ville. Koichi, un pilote kamikaze mais déserteur, y voit l’occasion de se racheter de sa conduite.
Retour aux sources pour Godzilla dans ce film de monstre très spectaculaire et pas bête du tout où transparaît les traumatismes japonais autour de la Deuxième Guerre mondiale. Ce n’est pas un hasard si le héros du film est un pilote kamikaze qui avait déserté, refusant de mourir au combat… Godzilla est ici une métaphore terrifiante de la guerre et de ses traumatismes, et de la puissance destructrice de la bombe atomique. Une bête qui, par ailleurs, se régénère sans cesse…
Visuellement, le kaiju mythique est très réussi, impressionnant et iconique. Les effets spéciaux sont efficaces. L’attaque de Tokyo est cataclysmique, l’affrontement final incroyablement épique. Et on pardonne bien volontiers les quelques facilités du scénario, qui ne gâchent pas du tout le plaisir.
A côté du monstre, on trouve des personnages touchants, très humains, une musique puissante et évocatrice, une fin émouvante… Franchement, que demander de plus ? C’est vraiment du très grand spectacle à voir sur grand écran !
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