mercredi 3 janvier 2024

Vermines : Un film de genre ultra efficace

 ★★★★

Un film de genre ultra efficace. C’est hyper stressant, effrayant et tendu, joliment réalisé et interprété. Le film utilise parfaitement l’espace confiné de l’immeuble, qui plus est en mauvais état, pour ajouter une touche de claustrophobie, le tout assaisonné de quelques touches d’humour noir. Bref, c’est une réussite.

(critique complète ci-dessous ou ici)

Kaleb vit avec sa soeur dans un immeuble d’une cité. Il est passionné par les reptiles et les animaux exotiques. Un jour, il achète une araignée dans une arrière-boutique. L’araignée s’échappe et s’avère être non seulement mortelle par son venin mais aussi très rapide à se reproduire, chaque génération devenant plus grande que la précédente. Tout l’immeuble est menacé… 

Vermines est un film de genre ultra efficace, qui confirme l’émergence depuis quelques années d’un nouveau cinéma de genre français, décomplexé et de qualité. C’est hyper stressant (j’ai décollé de mon siège quelques fois…), c’est effrayant (les bestioles qui surgissent et grouillent partout !) et tendu, joliment réalisé et interprété. Le film utilise parfaitement l’espace confiné de l’immeuble, qui plus est en mauvais état, pour ajouter une touche de claustrophobie, le tout assaisonné de quelques touches d’humour noir. Bref, c’est une réussite. 

Il y a aussi dans le film une dimension parabolique, un message social évoquant les discours qui associent vermines et cités, en pensant à autre chose que des araignées… C’est plutôt bien vu, même si, à la fin du film, cette dimension parabolique est sans doute un peu trop appuyée. Ce n’était, me semble-t-il, pas nécessaire.

Ceci dit, c’est sans doute le seul bémol que je mettrais au film qui, une fois encore, est ultra efficace et produit son effet sur les spectateurs. Je vérifiais presque dans les couloirs du cinéma, en sortant du film, s’il n’y avait pas une araignée qui se cachait quelque part… 

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Vermines, un film de Sébastien Vaniček
avec Théo Christine, Sofia Lesaffre, Jérôme Niel

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