Une comédie de genre à l’ironie mordante et à la portée métaphorique. L'histoire est un récit initiatique autour de l'adolescence, de la quête d’identité et de la découverte de la sexualité. Mais d'autres thématiques sont aussi présentes dans le film, comme les pressions sociales et familiales, l’accueil de la différence et surtout le rapport à la mort.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Sasha est une jeune vampire qui a un gros problème : comme tout vampire, elle ne se nourrit que de sang humain… mais elle se refuse à tuer les gens. D’ailleurs, ses canines n’ont toujours pas poussé. Sa famille prend une décision radicale : couper les vivres à Sasha. C’est alors qu’elle fait la connaissance de Paul, un adolescent aux pensées suicidaires qui est prêt, par bonté d’âme, à lui offrir sa vie. Mais avant cela, les deux amis vont se lancer dans un périple nocturne pour réaliser les dernières volontés de Paul avant le lever du soleil…
Vampire humaniste cherche suicidaire consentant, titre savoureux, est une comédie de genre à l’ironie mordante et à la portée métaphorique. L'histoire est en effet un récit initiatique autour de l'adolescence, de la quête d’identité et de la découverte de la sexualité. Mais d'autres thématiques sont aussi présentes dans le film, comme les pressions sociales et familiales, l’accueil de la différence et surtout le rapport à la mort (notamment dans une conclusion assez gonflée).
L’idée de départ est vraiment originale, et son traitement se révèle tout à fait convaincant, à la fois humble et assez audacieux, avec beaucoup d’ironie et de clins d'œil, jusqu'à une conclusion assez gonflée.
La réalisation est tout à fait remarquable, avec un soin particulier porté à la photographie pour une histoire exclusivement nocturne. Le casting est impeccable, notamment pour les deux jeunes comédiens principaux : Sara Montpetit et Félix-Antoine Bénard. La bande originale est aussi excellente.
Bref, une vraie réussite !
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