Un blockbuster d’action efficace mais au scénario hyper-balisé. Au niveau de l'histoire, c'est zéro risque et zéro originalité : après le premier quart d'heure, on devine déjà à peu près tout ce qui va suivre... Mais il faut avouer que les scènes en vol, et en particulier celles de combat, sont réussies et très spectaculaires, et assez immersives.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Pilote légendaire de la Marine, Pete “Maverick” Mitchell est aujourd'hui pilote d’essai, cherchant toujours à repousser les limites. Mais on vient le chercher pour qu’il forme les meilleurs pilotes jeunes diplômés de l’école Top Gun, en vue d’une mission spéciale presque impossible. Parmi ces pilotes se trouve Bradley “Rooster” Bradshaw, le fils de son ami navigateur Nick “Goose” Bradshaw qui avait péri lors d’un crash avec lui.
Top Gun : Maverick est un blockbuster d’action efficace mais au scénario hyper-balisé. En effet, au niveau de l'histoire, c'est zéro risque et zéro originalité. Après le premier quart d'heure, on devine déjà à peu près tout ce qui va suivre : on sait ce qui va se passer pour Tom Cruise, on sait qui sont ceux qui vont être choisis pour la mission, et on sait qu’elle sera réussie, évidemment… Comme il faut rester politiquement correct avec un film de guerre contemporain, on prend bien soin de ne jamais nommer l’ennemi, aucun indice n’est laissé sur leurs avions, le visage des pilotes est caché derrière la vitre sans tain de leur casque. On a droit à tous les poncifs du genre : les luttes d'égos et la testostérone, le passé qui ressurgit et l’incontournable romance et, bouquet final, une chanson de Lady Gaga sur le générique de fin avec les images du casting qui défilent. On ne va pas voir ce genre de films pour être ébloui par un scénario original mais quand même là, ils ont fait fort !
Par contre, on va voir ce genre de films pour les scènes d’action. On laisse son cerveau au vestiaire et on profite du spectacle. Et là, il faut avouer que les scènes en vol, et en particulier celles de combat, sont réussies et très spectaculaires, et assez immersives. Il ne manque que l’odeur du kérosène !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire