Une satire sociale, sous la forme d’un conte surréaliste, absurde et existentiel. Derrière une patine vintage façon eighties, le film entend bien dénoncer les dérives de notre époque, se moquant des injonctions à la performance, du culte de l'apparence, du jeunisme…
(critique complète ci-dessous ou ici)
Alain et Marie emménagent dans un pavillon qu’ils viennent d’acheter. La particularité de cette maison, c’est une trappe située dans la cave, une trappe qui a des propriétés incroyables… et qui va bouleverser leur existence !
Quentin Dupieux garde le rythme effréné de ses productions avec un nouveau film fidèle à son univers. Incroyable mais vrai est une satire sociale, sous la forme d’un conte surréaliste, absurde et existentiel. Il y a toujours un petit fond existentiel dans les films de Dupieux mais ici c'est plus explicite qu'à l'habitude. Derrière une patine vintage façon eighties, le film entend bien dénoncer les dérives de notre époque, se moquant des injonctions à la performance, du culte de l'apparence, du jeunisme…
Par rapport à ses précédents opus, le film manque peut-être un peu de folie (quoi que…). Mais on retrouve toujours l'univers doucement barré de Dupieux avec plaisir. Et le film est aussi empreint d'une nostalgie qu'on ne connaissait pas forcément dans son cinéma. A cet égard, si le film n’est sans doute pas le meilleur de son réalisateur, il parvient à nous surprendre.
Le quatuor de comédiennes et comédiens (Alain Chabat, Léa Drucker, Benoît Magimel et Anaïs Demoustier) est parfait. Oui, parce qu’il y a aussi une autre histoire, avec un autre couple, Gérard et Jeanne, dont je ne vous dirai rien pour ne pas gâcher la surprise. Mais, il faut le dire, c’est aussi... incroyable !
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