La fable est légère parce qu'elle est principalement sur le ton de la comédie, même si une certaine mélancolie s'impose aussi petit à petit. Mais le film propose aussi une réflexion assez fine sur le bonheur et l'être humain.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Alma est une brillante archéologue. Elle est la candidate parfaite pour tester une invention révolutionnaire : un robot à l’apparence humaine, spécialement conçu en fonction de la personnalité et du profil d’Alma afin d’être l’homme idéal pour elle. Son seul but : la rendre heureuse. Sans enthousiasme, Alma va devoir vivre trois semaines avec lui et faire un rapport à l’issue du test…
I’m your man (Ich bin dein Mensch en vo allemande) est une fable philosophique légère mais plus profonde qu'elle n'en a l'air.
La fable est légère parce qu'elle est principalement sur le ton de la comédie, et c’est tout à fait réussi, même si une certaine mélancolie s'impose aussi petit à petit, au fil du récit. Mais le film propose aussi une réflexion assez fine sur le bonheur et l'être humain. Qu’est-ce qui fait de nous des êtres humains ? Comment peut-on définir le bonheur ou la quête du bonheur ? Le bonheur dans le couple passe-t-il par un conjoint parfaitement adapté, qui pourvoit à tous nos besoins ? Ou le bonheur doit-il se construire dans l’imperfection ? J'ai d’ailleurs trouvé la conclusion du film assez maline, assumant un certain paradoxe dans la quête du bonheur.
L'interprétation de Maren Eggert, tout en subtilité (elle a d’ailleurs reçu le prix d’interprétation à Berlin pour ce rôle) rend son personnage très attachant et touchant. Quant à Dan Stevens, acteur britannique dont je ne me doutais pas qu’il maîtrisait si bien l’allemand, il incarne parfaitement cet étrange robot / homme idéal.
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