Entre chronique sociale et comédie romantique, le film est loin d'être parfait… et pourtant, Les goûts et les couleurs est un film vraiment attachant, animé d'une très jolie nostalgie, avec quelques pointes d'humour bienvenues.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Marcia est une jeune chanteuse qui travaille depuis peu avec Daredjane, son idole, une icône rock des années 1970, avec qui elle veut sortir un album. Mais cette dernière disparaît de façon soudaine. Si elle veut sortir l’album, elle va devoir convaincre l’ayant-droit, Anthony, un petit neveu qui n’a jamais aimé ni la personne ni la musique de Daredjane.
Entre chronique sociale et comédie romantique, le film est loin d'être parfait. Le scénario est parfois un peu bancal et on ne croit pas toujours à l'histoire… et pourtant, Les goûts et les couleurs est un film vraiment attachant, animé d'une très jolie nostalgie, avec quelques pointes d'humour bienvenues.
Il propose un regard distancié, presque désabusé, mais aussi amusé, sur le petit monde de la musique et du spectacle, quand le business et le marketing prennent le pas sur la démarche artistique. Ceci dit, le film est aussi un hommage sincère à la chanson française, avec de très jolies chansons originales, interprétées par les actrices elles-mêmes (avec aussi un savoureux cameo pour un duo d'amour kitsch et gênant).
On retrouve par ailleurs dans le film des thématiques chères au réalisateur, liées aux présupposés de classe, ici autour des fossés culturels et du snobisme culturel.
Les acteurs et actrices sont formidables, en particulier la pétillante Rebecca Marder, son duo artistique touchant avec une étonnante Judith Chemla et son duo romantique avec un Félix Moati pétulant. Les seconds rôles sont au diapason.
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