El buen patron est une satire sociale cynique et féroce qui s’attaque au petit monde de l’entreprise, et en particulier la gestion autoritaire d’un patron paternaliste. C’est drôle, cruel et caustique. On adore détester ce personnage ignoble, paternaliste, hypocrite et manipulateur, incarné à la perfection par le génial Javier Bardem.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Juan Blanco est PDG d’une fabrique familiale de balances et il ne cesse de dire combien son entreprise est une famille et ses employés, ses enfants. Mais à la veille de recevoir un jury qui doit décerner un prix honorant l’excellence d’une entreprise, il doit gérer un ex-employé qui proteste de son licenciement en campant bruyamment devant l’usine, un contremaître qui met en danger la production pour des problèmes d’ordre privé, et une nouvelle stagiaire qu’il trouve irrésistible…
El buen patron est une satire sociale cynique et féroce qui s’attaque au petit monde de l’entreprise, et en particulier la gestion autoritaire d’un patron paternaliste. C’est drôle, cruel et caustique. On adore détester ce personnage ignoble, paternaliste, hypocrite et manipulateur, incarné à la perfection par le génial Javier Bardem. Au fur et à mesure de l'histoire, on espère qu'il trouvera plus obstiné ou plus fourbe que lui. Peut-être… ou pas !
En tout cas, le film dépeint les différentes formes de violence dans l’entreprise : pression, manipulation, chantage, abus de pouvoir, jusqu’au droit de cuissage… tout cela caché derrière un discours lisse et convenu de l’entreprise comme une grande famille.
Le film est peut-être un peu long, l'intrigue aurait gagné à être un peu plus condensée, plus rythmée. Mais on prend quand même un vrai plaisir devant les manœuvres et les vacheries dont le "bon patron" de l’usine est responsable ou victime, et qui finit par tourner en vrai jeu de massacre, avant de se terminer dans une hypocrisie et un cynisme absolu.
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