Jim Cummings, révélé par son étonnant premier long-métrage, Thunder Road, est de retour avec un film à l’image de son auteur-réalisateur-interpète : imprévisible. Fable, comédie, satire sociale, drame, thriller : le film mélange les genres...
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Jordan Hines, agent à Hollywood, s’apprête à se marier avec Caroline. A quelques semaines de la cérémonie, il reçoit une lettre anonyme l’invitant à un mystérieux rendez-vous sexuel pour rencontrer une admiratrice secrète…
Jim Cummings, révélé par son étonnant premier long-métrage Thunder Road, est de retour avec un film à l’image de son auteur-réalisateur-interpète : imprévisible. Fable, comédie, satire sociale, drame, thriller : le film mélange les genres... Il y a quelque chose d’assez lynchien dans le récit étrange, une ambiance qui rappelle parfois Eyes Wide Shut de Kubrick, le tout avec un ton de comédie assez caustique et cynique. Un mélange détonant !
En arrière-plan de tout cela, le petit monde de Hollywood, avec ses faux-semblants. Un Hollywood post-Weinstein qui en réalité n’a pas vraiment changé… Comme le dit une réplique du film : "tout le monde veut encore être Harvey !"
Avec son récit d’adultère, le film parle de tentation et de fidélité, de liberté et d’intimité à l’ère numérique, de superficialité et de mensonge...
Si l’anti-héros de Thunder Road était, avec ses excès, touchant et sympathique, celui de The Beta Test est assez détestable. Il est menteur, hypocrite, et parfois odieux. On rit de lui lorsque le film le tourne en ridicule, on ressent parfois aussi un certain malaise (sans doute une marque de fabrique de Cummings qui n’hésite pas à aller jusque-là)... et on finit presque par ressentir de l'empathie pour lui à la fin.
Et Jim Cummings fait son numéro, survolté, grimaçant, bavard, excessif, avec un talent tragi-comique étonnant !
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