Les choses humaines pose beaucoup de questions passionnantes et complexes, autour de la vérité, du consentement, du rôle de la justice, de la parole des femmes, du déterminisme social… mais la façon dont le film les traite ne m’a guère passionné.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Alexandre est un jeune homme brillant, qui poursuit ses études dans la prestigieuse université de Stanford (USA). Alors qu’il est de passage à Paris pour assister à la remise de la légion d’honneur à son père, un célèbre journaliste politique de télévision, il emmène à une fête Mila, la fille du nouveau compagnon de sa mère. Le lendemain, Mila porte plainte à la police affirmant qu’Alexandre l’a violée…
Adaptation du roman éponyme de Karine Tuil, Les choses humaines pose beaucoup de questions passionnantes et complexes, autour de la vérité, du consentement, du rôle de la justice, de la parole des femmes, du déterminisme social… C’est par ailleurs un récit qui entre résonnance avec une actualité brûlante autour d’accusations d'abus sexuels d’hommes médiatiques et de pouvoir. Des questions passionnantes donc… mais la façon dont le film les traite ne m’a guère passionné.
La première partie du film me semble plus réussie. Elle évoque les mêmes faits du point de vue d’Alexandre puis de Miila, le contexte familial propre à chacun des deux protagonistes, et l’impact du drame sur l’entourage. J’ai trouvé la deuxième partie, autour du procès, moins intéressante. Le risque pour les films de procès, c'est que ce soit bavard… et Les choses humaines n'y échappe pas vraiment. Ce ne sont pas les quelques flashback en illustration des témoignages qui y changent grand-chose… En fait, j’ai trouvé que le point de vue adopté pour le procès, avant tout celui des jurés, extérieurs au drame et confrontés à deux versions des faits, rendait le film finalement assez froid.
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