lundi 20 décembre 2021

Chère Léa : un film délicat et tendre, léger... mais pas seulement !


★★★☆ 

Chère Léa est un très joli film, délicat et tendre, léger… mais pas seulement, pour parler d’amour, de rupture et de possibles recommencements.

(critique complète ci-dessous ou ici) 

Après une nuit un peu trop arrosée, Jonas va rendre visite, sur un coup de tête, à Léa, son ancienne petite amie dont il est toujours amoureux… mais elle le rejette. Jonas se rend alors dans le café d’en face et décide de lui écrire une longue lettre de rupture, ce qui va passablement bousculer sa journée de travail et susciter la curiosité du patron du café. 

Chère Léa est un très joli film, délicat et tendre, léger… mais pas seulement, pour parler d’amour, de rupture et de possibles recommencements. Qu’est-ce que l’amour ? Cette question, posée par un des personnages de l’histoire, traverse tout le film. D’abord avec le portrait d’un homme qui n’arrive pas à tourner la page, une évocation sensible de la fragilité masculine. Mais aussi avec les portraits contrastés des personnages qui gravitent autour de Jonas, liés à sa vie sentimentale ou croisés dans le bar du quartier. Tous sont concernés par la question de l’amour, d’une manière ou d’une autre, et pas seulement dans le cadre du couple. 

Le ton général est plutôt léger, avec beaucoup d’esprit et d’humour, beaucoup de tendresse et de bienveillance aussi pour les personnages. C’est filmé avec simplicité et délicatesse, et remarquablement interprété. Grégory Montel est excellent dans le rôle de Jonas, amoureux perdu et éperdu. Grégory Gadebois, Anaïs Demoustier, Léa Drucker l’entourent avec le talent qu’on leur connaît. 

Vraiment un très joli film. 

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Chère Léa, un film de Jérôme Bonnell


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