Le concept est gonflé et ça donne un film baroque, un peu fou. C'est truculent, parfois cru, un peu foutraque et excessif, mais c’est aussi poétique, généreux, avec même des accents de commedia dell'arte… et quel culot ! Et aussi, quel spectacle !
(critique complète ci-dessous ou ici)
En 1943, à Rome, la ville est sous occupation nazie. Matilde, Cencio, Fulvio et Mario travaillent dans un cirque, comme phénomènes de foire, dont le propriétaire, Israel, fait office de figure paternelle. Alors qu’il prépare leur fuite vers l’Amérique, Israel disparaît. Les quatre amis vont devoir tenter de survivre seuls dans un monde en guerre.
Freaks Out est un film de super-héros comme vous n'en avez jamais vu ! Un mélange de Freaks de Tod Browning et d’Inglourious Basterds, le tout à la sauce Guillermo del Toro. Les différents personnages croisés dans le film sont hauts en couleur. On s’attache aux quatre anti-héros atypiques : ces 4 fantastiques-là n'ont pas grand chose à voir avec ceux de Marvel ! Quant au grand méchant, il est complètement barré, avec ses six doigts à chaque main, ses visions du futur et son rêve de constituer une armée de freaks pour assurer la victoire de la guerre à Hitler.
Le film est une fable fantastique et humaniste, véritable ode à la différence et la tolérance (au sens noble du terme), avec le contexte de la Deuxième Guerre mondiale, les trains de la mort et les horreurs du nazisme, en toile de fond. Le concept est gonflé et ça donne un film baroque, un peu fou. C'est truculent, parfois cru, un peu foutraque et excessif, mais c’est aussi poétique, généreux, avec même des accents de commedia dell'arte… et quel culot ! Et aussi, quel spectacle ! La scène finale, énorme, est hallucinante jusqu'à un climax de dingue. Assez enthousiasmant.
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