Le film est un joli geste de cinéma d’auteur, vivant, avec une belle liberté artistique dans la mise en scène, un souci réaliste, de l’improvisation, un montage contrasté, parfois de longues scènes sans dialogue.
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Cassandre, 26 ans, est hôtesse de l’air dans une compagnie low-cost. Sans attache, elle enchaîne les vols, les fêtes et les aventures d’un soir aux quatre coins de l’Europe. Est-ce de l’insouciance ou une fuite en avant ?
Evocation d’une profession, hôtesse de l’air, dans le monde impitoyable des compagnies low-cost, le film est aussi le portrait d’une jeune femme de sa génération, la génération Y qui, contrairement au titre malicieux du film, n’en a pas rien à foutre ! Certes, il y a bien quelque chose de désabusé chez Cassandre et qui peut être perçu parfois comme de la nonchalance. Mais il y a aussi une soif de liberté, et même des rêves qui ne demandent qu’à être libérés.
Le film est un joli geste de cinéma d’auteur, vivant, avec une belle liberté artistique dans la mise en scène, un souci réaliste, de l’improvisation, un montage contrasté, parfois de longues scènes sans dialogue.
Quant à Adèle Exarchopoulos, omniprésente à l’écran, elle trouve en Cassandre un de ses meilleurs rôles.
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