Le récit dresse le portrait vivant, espiègle et tendre, d’une époque, et évoque l’épopée des premiers pas sur la Lune à travers le regard de l’enfant rêveur qu’il était, imaginant même être allé lui-même en secret sur la Lune, juste avant la mission Apollo 11.
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En 1969, Stan est âgé d'une dizaine d’années. Il vit avec ses parents et ses cinq frères et soeurs dans un pavillon de la banlieue de Houston, pas loin du centre de la Nasa où son père travaille, non pas comme astronaute mais comme responsable administratif des commandes de matériels. Un jour, alors qu’il est dans la cour de récréation de son école, Stan est abordé par deux hommes de la Nasa. Ils veulent lui confier une mission top secrète. En effet, ils ont conçu un module lunaire un peu trop petit et ils ont besoin d’un enfant pour le tester et l’emmener jusque sur la Lune. Ils ont sélectionné Stan pour cette mission mais personne ne doit être au courant, pas même ses parents. Prétextant une participation à une colonie de vacances, il va s’entraîner au centre de la Nasa et s’envolera dans la mission secrète Apollo 10 ½. C’est lui qui sera, en secret, le premier homme à marcher sur la Lune !
Apollo 10 ½ est un petit bijou qui exalte la magie des souvenirs heureux. Richard Linklater a puisé dans ses propres souvenirs pour écrire ce film plein de nostalgie, de poésie et d’humour. La voix off de Stan adulte (Jack Black en vo) évoque son enfance heureuse et insouciante à la fin des années 60 au Texas, dans une Amérique où malgré les images de la guerre du Vietnam à la télévision, tous les rêves semblent possibles. Son récit dresse le portrait vivant, espiègle et tendre, d’une époque, et évoque l’épopée des premiers pas sur la Lune à travers le regard de l’enfant rêveur qu’il était, imaginant même être allé lui-même en secret sur la Lune, juste avant la mission Apollo 11.
L’animation en rotoscopie (une technique image par image à partir de prises de vue réelles) donne un cachet tout particulier au film, et permet à merveille d’associer une reconstitution minutieuse de la fin des années 60 aux souvenirs fantasmés de l’enfant qui les a vécues. La plongée dans les sixties est totale, grâce à tous ces petits détails du quotidien qui font les souvenirs heureux de l’enfance. Des souvenirs où s’entremêlent l’Histoire avec un grand H et un imaginaire fertile. C’est ce qui fait tout le charme et le souffle de ce film qui procure un plaisir fou !
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