Avant tout un film d’ambiance, qui n’abuse pas d’effets faciles et qui cherche à instiller l’angoisse et le soupçon. Même si dans l’ensemble c’est plutôt bien filmé et qu’il y a de bonnes idées, il faut quand même dire que le récit ne parvient pas vraiment à nous faire peur…
(critique ci-dessous ou ici)
Fuyant un passé douloureux, Chloé s’installe avec son fils Jules, 8 ans, dans un village du Morvan. Elle y est nommée institutrice de l’école du village et à ce titre, elle est très attendue. Mais un lourd poids repose sur le village : un enfant a récemment disparu et une bête sauvage s’attaque au bétail. Jules, quant à lui, sent que quelque chose rôde la nuit autour de la maison…
Ogre est un film de genre - dont le nouvel intérêt se confirme dans le cinéma français - qui joue avec les peurs enfantines, celles des monstres qui rôdent la nuit. Des peurs qui, parfois, font écho à des traumatismes bien réels, liés à de véritables monstres humains…
C’est avant tout un film d’ambiance, qui n’abuse pas d’effets faciles (un ou deux jump scares à peine), et qui cherche à instiller l’angoisse et le soupçon. Même si dans l’ensemble c’est plutôt bien filmé et qu’il y a de bonnes idées, même si Ana Girardot est très bien et le jeune Giovanni Pucci plutôt convaincant, il faut quand même dire que le récit, dont le propos métaphorique est sans doute un peu trop appuyé, ne parvient pas vraiment à nous faire peur… Et la fin est franchement décevante, tant du point de vue du scénario que du point de vue visuel.
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