★★★☆
J'ai été sous le charme de cette chronique sociale attachante, qui a beaucoup de tendresse pour ses personnages. Le ton n’est absolument pas misérabiliste, même si le film ne cache pas les difficultés sociales des jeunes aujourd’hui. Il en ressort même un réel espoir, une foi dans l’amour et une vraie tendresse qui fait du bien.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Labidi est un jeune homme qui vit comme il peut, grâce à des petits boulots et quelques magouilles, il habite en colocation avec un pote dans une chambre de bonne et rêve de devenir écrivain. Un jour, dans un café, il rencontre Elisa… leur relation va le pousser à chercher un peu plus de stabilité.
Honnêtement, je ne m'attendais pas à grand-chose en allant voir ce film. A vrai dire, je craignais même un peu un énième film social à la française dont on ressort déprimé… mais pas du tout ! Le monde après nous est une très jolie surprise. J'ai été sous le charme de cette chronique sociale attachante, qui a beaucoup de tendresse pour ses personnages. Le ton n’est absolument pas misérabiliste, même si le film ne cache pas les difficultés sociales des jeunes aujourd’hui. Il en ressort même un réel espoir, une foi dans l’amour et une vraie tendresse qui fait du bien, avec aussi juste ce qu'il faut d'humour, notamment pour épingler quelques hypocrisies de notre société. Et j'ai même été cueilli par l'émotion avec la belle fin du film, sur "Un homme heureux" de William Sheller.
Visiblement, le cinéaste (Louda Ben Salah-Cazanas, dont c’est le premier film) a largement puisé dans sa propre histoire pour construire son scénario. Ça se sent. Il dédie d’ailleurs son film à Lola, son épouse… dont le personnage d’Elisa doit faire grandement écho.
Les couple formé par Labidi et Elisa est terriblement attachant et incarné avec talent par le touchant Aurélien Gabrielli et la pétillante Louise Chevillotte.
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