★★☆☆
Vortex est un film sans concession sur la vieillesse, la décrépitude et la mort. L'histoire est tragique, elle aurait sans doute dû me bouleverser. Mais elle ne m'a pas ému… Plus le film avançait, plus j'avais une impression de fascination morbide qui m'a mis assez mal à l'aise et m'a tenu à distance.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Un couple âgé vit dans un appartement parisien. Lui est historien et théoricien du cinéma, il a été victime récemment d’un sérieux AVC. Elle était psychiatre et elle est atteinte de la maladie d’Alzheimer. Leur fils, ancien toxicomane, voit ses parents décliner et ne sait pas comment les aider.
Vortex est un film sans concession sur la vieillesse, la décrépitude et la mort. L'histoire est tragique, filmée de façon réaliste et parfois crue, elle aurait sans doute dû me bouleverser. Mais elle ne m'a pas ému, elle ne m’a jamais embarqué… En fait, plus le film avançait, plus j'avais une impression de fascination morbide qui m'a mis assez mal à l'aise et m'a tenu à distance.
L'usage du split screen (écran divisé), intéressante au début du film pour évoquer la séparation produite par la maladie entre la femme et son mari, un couple qui devient la somme de deux solitudes, devient un peu encombrant ensuite, dans un film trop long, avant de redevenir intéressant dans les ultimes minutes du film, avec une utilisation renouvelée.
Comme proposition radicale, le film est intéressant. Mais il m’est apparu définitivement trop macabre pour emporter mon adhésion.
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