lundi 21 juin 2021

Les 2 Alfred : une satire sociale poético-loufoque

 

★★★★

Les dialogues sont savoureux, le scénario inventif, les personnages lunaires et sympathiques, et finalement, la morale de l’histoire positive.  Ce n'est jamais méchant, ni acide ni caustique, c'est plein de fantaisie, tendre et loufoque. Et ça fait un bien fou !

(Critique complète ci-dessous ou ici)

Alexandre est au chômage et son couple est en pause. Il a deux mois pour prouver à sa femme qu’il peut s’occuper de ses deux enfants en bas âge et s’assumer financièrement. Il trouve alors un boulot dans une start-up, The Box, même s’il ne sait pas trop pour quel poste il a été embauché… Ce qu’il a compris toutefois, c’est que dans la start-up, c’est “no child” : si tu as des enfants, tu es viré. Il va donc devoir s’organiser pour dissimuler ce “petit” détail… 

Les 2 Alfred est une satire sociale qui pose un regard poético-loufoque sur notre société un peu folle et déshumanisée. Le film souligne en particulier certains aspects absurdes du monde du travail aujourd’hui (terminologie absconse, conditions de travail, management, uberisation, ultra-connexion…) et s’en moque avec malice. Il égratigne aussi d’autres aspects de notre société comme la politique (avec le maire et sa femme, qui est aussi première adjointe…) ou la technologie (la voiture autonome qui n’en fait qu’à sa tête ou les drones qu’on trouve un peu partout et qu’on ramasse le soir sur les trottoirs).

Les dialogues sont savoureux, le scénario inventif, les personnages lunaires et sympathiques, et finalement, la morale de l’histoire positive.  Ce n'est jamais méchant, ni acide ni caustique, c'est plein de fantaisie, tendre et loufoque. Et ça fait un bien fou ! Et c’est aussi formidablement bien interprété (les frères Podalydès, Sandrine Kiberlain…). 

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Les 2 Alfred, un film de Bruno Podalydès


1 commentaire:

  1. Rebonjour, moi qui ne suis pas une grande fan des frères Podalydès, ce film m'a réconciliée avec eux. C'est un film très distrayant qui fait du bien. Bonne journée.

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