Une fable très contemporaine, caustique et cruelle, un film qui remue et crée un malaise certain chez le spectateur. On pense un peu au cinéma de Ruben Ostlund. Mais alors que le suédois tend en général vers la farce, ici on vire au drame, mais toujours saupoudré d'humour noir.
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Signe vit dans l’ombre de Thomas, son petit ami, un jeune artiste qui a le vent en poupe. Elle cherche à attirer l’attention sur elle mais n’y parvient pas. Alors elle décide de faire croire à tout le monde qu’elle est atteinte d’une maladie rare. Mais le piège de son mensonge va douloureusement se refermer sur elle…
Sick of Myself est une fable très contemporaine, caustique et cruelle, un film qui remue et crée un malaise certain chez le spectateur. On pense un peu au cinéma de Ruben Ostlund. Mais alors que le suédois tend en général vers la farce, ici on vire au drame, mais toujours saupoudré d'humour noir.
Le récit épingle avec tranchant les travers d'une société occidentale égocentrée, obsédée par l'apparence et la quête de reconnaissance. Le film se moque aussi avec cynisme du snobisme des petits mondes de l'art et des médias, mais aussi de la propension à se trouver des excuses et à finalement n’être jamais responsable.
Dans le rôle de cette jeune femme déboussollée, Kristine Kujath Thorp est remarquable. On finit par avoir pitié d’elle, alors même qu’elle ment comme elle respire… parce qu’elle étouffe de se sentir invisible.
C'est le premier film Kristoffer Borgli : un réalisateur à surveiller ! Son film est un nouvel exemple remarquable de ce cinéma scandinave si particulier, percutant et souvent dérangeant.
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