Ce qui frappe d’abord dans le film, c’est le remarquable travail de reconstitution de l'Italie du XVIIIe siècle. Et puis il y a surtout la musique, très belle, est très présente tout au long du film, avec de nombreuses et belles scènes de concerts au théâtre. C'est finalement elle le personnage principal du film et c'est tant mieux !
(critique complète ci-dessous ou ici)
Au XVIIIe siècle, venu à Venise de sa Bohème natale, Josef Myslivecek, surnommé “Il Boemo”, ne parvient pas à percer comme compositeur, malgré son talent. Sa liaison avec une femme de la cour va lui permettre d’accéder à son rêve et il va composer un opéra pour le roi. Sa renommée grandit alors rapidement.
Il Boemo se penche sur la vie de ce compositeur aujourd’hui très méconnu, qui a croisé le jeune Mozart (ce dernier, d’ailleurs, l’admirait). Le biopic se centre sur les quelques années de la vie du compositeur où il a connu une ascension et un succès fulgurants, avant d’être délaissé et oublié, de son vivant. Le compositeur meurt malade et seul.
Ce qui frappe d’abord dans le film, c’est le remarquable travail de reconstitution de l'Italie du XVIIIe siècle, en particulier l'aristocratie, avec ses mœurs dissolues et ses jeux d’influence, mais aussi la vie des théâtres, la quête de renommée pour les chanteuses et chanteurs, mettant en regard la condition difficile des femmes et celle des musiciens.
La réalisation est plutôt classique mais bien maîtrisée. Les acteurs sont très bons. Et puis il y a surtout la musique, très belle, est très présente tout au long du film, avec de nombreuses et belles scènes de concerts au théâtre. C'est finalement elle le personnage principal du film et c'est tant mieux ! Incontestablement, Il Boemo donne envie de réhabiliter la musique de Myslivecek, que je vais m’empresser de réécouter !
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avec Vojtěch Dyk, Barbara Ronchi, Elena Radonicich...
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