Véritable auscultation d’un couple, le film fait preuve d'une remarquable économie de moyens et d'une pudeur toute japonaise. Le récit n’est jamais intrusif et toujours à une juste distance. C’est très finement observé. Love Life parle de l’amour et de la vie, tous deux en proie à l’incertitude et la fragilité.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Taeko vit avec son mari Jiro et son fils Keita dans un immeuble en face de chez ses beaux-parents. Alors qu’elle découvre l’existence d’une ancienne fiancée de son mari, le père biologique de Keita refait surface dans des circonstances dramatiques…
Véritable auscultation d’un couple, le film fait preuve d'une remarquable économie de moyens et d'une pudeur toute japonaise. Le récit n’est jamais intrusif et toujours à une juste distance. C’est très finement observé. L’histoire réserve par ailleurs de nombreux rebondissements, parfois sidérants, et des surprises au fil des révélations sur le passé des personnages.
Ces qualités se retrouvent avec brio dans une scène finale absolument magnifique, d'une simplicité et d'une beauté confondantes, toute en suggestion et ouverte à plusieurs compréhensions possibles.
Le film évoque la complexité des sentiments, la fragilité du couple face à l’épreuve, la place de la vérité et du mensonge, des non-dits, des souvenirs et des regrets... Love Life parle de l’amour et de la vie, tous deux en proie à l’incertitude et la fragilité. Cette incertitude entretenue tout au long du film questionne le couple. Il n'y a aucune certitude dans l'amour… mais un choix toujours à renouveler, ou pas.
Un très beau film, d’une grande subtilité.
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