Petit à petit le film s'enlise dans une misanthropie crasse, ou tout humour, même noir, est absent... et cela jusqu'à un final interminable, abracadabrantesque et grandiloquent.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Stéphane n’a pas connu son père. Elle retrouve sa trace et décide de le contacter. Celui-ci l’accueille dans sa luxueuse villa en bord de mer et Stéphane découvre une étrange famille autour de son père : une épouse fantasque, une fille femme d’affaire ambitieuse, une ado originale et une servante un peu inquétante, tous vivant dans une ambiance délétère.
En voyant la bande annonce, je me suis dit : voilà un film qui fleure bon le cynisme et l'humour noir à la Chabrol. Et puis quel casting ! Je suis donc allé voir le film en toute confiance, d’autant que j’avais vraiment apprécié L’heure de la sortie, le précédent film de Sébastien Marnier, son réalisateur.
Et le film commence bien comme une chronique familiale vénéneuse et cruelle… mais petit à petit le film s'enlise dans une misanthropie crasse, ou tout humour, même noir, est absent. Il n'y a pas un personnage pour rattraper l'autre, tous nous sont antipathiques… et cela jusqu'à un final interminable, abracadabrantesque et grandiloquent. De plus, tout dans le film est très théâtral, les acteurs et actrices surjouent et les spectateurs (en tout cas moi…) s'ennuient.
Le récit vénéneux que j'attendais finit par se prendre les pieds dans le tapis...
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