Une très jolie animation de dessins à l'encre de chine et à l'aquarelle qui respectent parfaitement le trait de Sempé. Ode à l’enfance et son insouciance, évocation du processus de création, le récit est aussi l’histoire d’une belle amitié et un hommage tendre à deux grands artistes.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Dans les années 1950, Jean-Jacques Sempé et René Goscinny donnent vie à un petit garçon malicieux, le Petit Nicolas. Auprès de ses parents et avec ses camarades, il vit une enfance joyeuse, pleine de découvertes, de bagarres et de bêtises. Mais le personnage se glisse aussi dans l’atelier de ses créateurs et un dialogue s’instaure. Sempé et Goscinny lui racontent leur rencontre et leur amitié, mais aussi leur parcours… et leur enfance.
Une très jolie animation de dessins à l'encre de chine et à l'aquarelle qui respectent parfaitement le trait de Sempé, avec de belles idées de mise en scène. Le va et vient entre les histoires du petit Nicolas et l’histoire de ses créateurs nous donne à voir un récit plein de tendresse, de poésie, de malice et de nostalgie. En mêlant les aventures du petit Nicolas à la vie de Sempé et Goscinny, on comprend que ces derniers trouvaient dans les récits de leur personnage l'enfance heureuse qu'ils n'avaient pas eue.
Soulignons aussi la très belle bande originale, joyeuse et jazzy, composée par Ludovic Bource et qui accompagne parfaitement cette histoire. Ode à l’enfance et son insouciance, évocation du processus de création, le récit est aussi l’histoire d’une belle amitié et un hommage tendre à deux grands artistes.
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