L’innocent est avant tout une comédie, un film qui nous fait beaucoup rire... Mais ce n'est pas seulement ça ! C'est aussi une comédie romantique, une chronique familiale, un film de braquage… le tout donne un mélange des genres très réjouissant et un film au ton tout à fait original qui parvient à faire la fusion entre le burlesque, le romantisme et le suspense.
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Quand Abel apprend que sa mère, Sylvie, la soixantaine, va se marier avec un homme en prison, il est très inquiet. Il ne fait pas confiance à Michel, son nouveau beau-père, et il décide de l’espionner, avec l’aide de Clémence, sa meilleure amie, persuadé qu’il cache quelque chose de louche. Il ne se doute pas jusqu’où tout cela va le mener…
L’innocent est avant tout une comédie, un film qui nous fait beaucoup rire, grâce à ses personnages, ses dialogues, ses situations cocasses, grâce à un scénario aux petits oignons et un rythme impeccable… Mais ce n'est pas seulement ça ! C'est aussi une comédie romantique, une chronique familiale, un film de braquage… le tout donne un mélange des genres très réjouissant et un film au ton tout à fait original qui parvient à faire la fusion entre le burlesque, le romantisme et le suspense.
On passe ainsi par toutes les émotions devant le film. On l’a dit, on rit souvent, et de bon coeur (avec quelques scènes vraiment savoureuses - la répétition entre Abel et Clémence avant le braquage ! - et grâce au talent comique des comédiens), mais on est aussi ému, et parfois en même temps (la scène au restaurant) ! Et c’est un tour de force… Il faut dire que l’histoire explore, dans leur complexité, les sentiments filiaux et amoureux.
Un atout incontestable du film est son quatuor d'acteurs et actrices principaux : Anouk Grimberg, Roschdy Zem, Noémie Merlant et Louis Garrel lui-même). Ils sont tous au sommet, à la fois drôles et touchants.
A noter aussi, une bande originale qui puise largement dans la variété des années 80 (et ça fonctionne !), mais aussi avec quelques compositions de l'excellent Grégoire Hetzel.
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