★★★★
The French Dispatch est un Wes Anderson pour jus, un cinéaste toujours reconnaissable entre mille, dès la première image. On retrouve toujours avec un plaisir immense ses plans hyper maîtrisés et son travail minutieux, presque maniaque, foisonnant de détails. On aime se plonger dans son univers décalé et onirique, avec son ton si particulier.
(critique complète ci-dessous ou ici)
The French Dispatch est un magazine américain publié dans la ville française fictive d’Ennui-sur-Blasé. Au moment du décès de son rédacteur en chef, l’équipe éditoriale décide de publier une dernière édition. Entre un prologue et un épilogue, le film raconte quatre histoires évoquées dans ce dernier numéro. « Le Carnet de voyage de Sazerac » évoque la ville d’Ennui-sur-Blasé, son architecture, ses quartiers, sa vie nocturne, ses malfrats. « Le Chef-d’œuvre de béton » évoque comment les œuvres d’un criminel psychopathe devenu peintre en prison vont être survendues par un galeriste. « Refonte d’un manifeste » a des parfums de Mai 68 revisité. Enfin « La Salle à manger privée du commissaire » raconte le rôle d’un chef légendaire dans l’affaire de l’enlèvement du fils du commissaire d’Ennui-sur-Blasé.
The French Dispatch est un Wes Anderson pour jus, un cinéaste toujours reconnaissable entre mille, dès la première image. On retrouve toujours avec un plaisir immense ses plans hyper maîtrisés et son travail minutieux, presque maniaque, foisonnant de détails. On aime se plonger dans son univers décalé et onirique, avec son ton si particulier.
En réalité, c’est un film hommage. Un hommage, mêlé de respect et d’ironie, à la France et à ses grands cinéastes. Un hommage empreint de nostalgie à la presse écrite et au métier d’auteur et de journaliste. C’est presque aussi un hommage à son propre cinéma… le film ayant convoqué tous les acteurs et toutes les actrices du cinéma de Wes Anderson, et d’autres encore, entourant Bill Murray, son acteur emblématique. Quel casting absolument incroyable, avec des grands noms du 7e art, dont un bon nombre de français, qui n’apparaissent souvent que pour quelques scènes.
Certes, le film peut paraître un peu décousu. Mais on le regarde comme on feuillette un magazine, sautant d'un sujet à l'autre. En on se laisse embarquer par sa folie douce et tendre, son ironie surréaliste et poétique, emporté par la bande originale géniale d'Alexandre Desplats, qui donne toujours le meilleur de lui-même pour les films de Wes Anderson. On déguste un film de Wes Anderson sans modération...
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