L'intérêt d'Adam est filmé avec un dispositif minimal, caméra à l’épaule, pour créer une proximité avec les protagonistes. Ce qui donne une précision presque documentaire au long-métrage. La tension est palpable.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Adam, un petit garçon de 4 ans, est hospitalisé pour malnutrition, avec une fracture au bras. Une procédure judiciaire est en cours à l’égard de sa mère mais le juge l’a autorisée à se rendre auprès de son fils seulement aux heures des repas, pour l’encourager à s’alimenter. Lucy, infirmière dans le service de pédiatrie, estime que séparer Adam de sa mère serait catastrophique. Elle va tout mettre en œuvre pour les aider, quitte à défier sa hiérarchie.
Resserré, L'intérêt d'Adam dure moins d’une heure et quart. Il est filmé avec un dispositif minimal, caméra à l’épaule, pour créer une proximité avec les protagonistes. Ce qui donne une précision presque documentaire au long-métrage. La tension est palpable. Il y a toutefois un revers de la médaille : l’aspect clinique du film le rend un peu froid.
Face à la question cruciale que pose le film - qu’est-ce qui est le mieux, dans l’intérêt de l’enfant ? - il y a surtout le dilemme pour le personnage de Lucy. Jusqu’où aller pour aider ? Jusqu'où s’impliquer en tant que professionnelle de santé ? La question est complexe et le film se garde de donner des leçons. Il propose simplement un regard empathique sur une situation compliquée, avec une mère perdue mais viscéralement attachée à son enfant…
Précisons encore que les deux personnages centraux du film sont incarnés par deux grandes comédiennes, Léa Drucker et Anamaria Vartolomei, dont le face à face est saisissant.
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