Une chronique familiale au ton original, à la fois trépidante et douce-amère, aux accents féministes, dans le Taiwan d’aujourd'hui, entre tradition et modernité.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Shu-Fen est mère célibataire. Elle arrive à Tapei et loue un stand de cuisine dans un marché nocturne de la capitale. Sa grande fille, I-Ann, est une jeune adulte en révolte. I-Jing quant à elle n’est encore qu’une fillette. Elles vont devoir s’adapter à leur nouvelle vie…
Left-Handed Girl est une chronique familiale au ton original, à la fois trépidante et douce-amère, aux accents féministes, dans le Taiwan d’aujourd'hui, entre tradition et modernité.
Le film est souvent tourné à hauteur d’enfant, à partir du regard de la petite I-Jing, dont on peine un peu à comprendre l’attitude de la mère et de la grande soeur à son égard. Mais quand on connaîtra le fin mot de l’histoire, à la fin du film, on comprendra mieux…
La jeune Nina Ye, qui incarne I-Jing, est absolument craquante dans le rôle de cette fillette pleine de vie mais un peu perdue au milieu de ces adultes compliqués. Elle sera même perturbée par la remarque de son grand-père, lui interdisant d’utiliser sa main gauche, qu’il désigne comme la main du diable, alors qu’elle est gauchère. Ce qui va conduire à des conséquences inattendues.
On perçoit un passé douloureux pour la mère, que l’on découvre en partie au cours du récit. Et la grande fille porte sur elle une révolte et une tristesse évidentes. Le contexte est dur pour les trois femmes ou filles du film. Et pourtant le récit, sans occulter cette réalité, parvient à garder une certaine légèreté, une vivacité rafraîchissante. Et c’est même la lumière qui l’emporte finalement, dans un dénouement inattendu et bouleversant.
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