Une satire sociale féroce, qui assume jusqu’au bout son redoutable cynisme. Ça commence comme une comédie de mœurs autour du mépris de classe mais ça se transforme petit à petit en véritable jeu de massacre.
(critique complète ic-dessous ou ici)
Mehdi, jeune diplômé brillant en droit, passe l’été dans la somptueuse villa de ses beaux-parents, le père étant un célèbre avocat d’affaires et la mère une comédienne qui a mis sa carrière en pause. Mais un conflit éclate entre la famille de sa fiancée et le couple de gardiens de la maison. Mehdi étant issu d’un milieu modeste, il pense pouvoir se charger des négociations entre les deux parties pour ramener tout le monde à la raison…
Classe moyenne est une satire sociale féroce, qui assume jusqu’au bout son redoutable cynisme. Ça commence comme une comédie de mœurs autour du mépris de classe mais ça se transforme petit à petit en véritable jeu de massacre. C’est drôle, cruel, avec des dialogues incisifs et parfaitement interprété par une bande de comédiens qui s’amusent, Laurent Lafitte en tête, dans un personnage parfaitement odieux.
Il y a bien quelques petites baisses de tensions mais on passe un bon moment devant cette comédie noire, qui n’est pas sans rappeler parfois le génial Parasite. Et le film se termine de manière plutôt imprévue, mais bien dans le ton du long-métrage.
Classe moyenne, un film d’Antony Cordier
avec Laurent Lafitte, Élodie Bouchez, Ramzy Bedia, Laure Calamy
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