Une comédie douce-amère sous la forme d’une fable existentielle et sociale. Le film garde un ton assez contemplatif dans sa fantaisie, parfois absurde ou loufoque, un peu surréaliste… bref, empreint d'une folie douce et tendre.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Mathieu en fait trop, il est toujours occupé, pris par son travail, il n’a jamais le temps… il est constamment sous pression, ce qui évidemment a des conséquences néfastes sur son entourage. Et puis un jour, sur un coup de tête, Mathieu s’enfonce dans la forêt juste devant chez lui. Et il y reste, il s’y installe et n’en ressort plus.
Ailleurs si j'y suis est une comédie douce-amère sous la forme d’une fable existentielle et sociale, où tous les personnages ou presque vont, d'une manière ou d'une autre, péter les plombs, tout plaquer ou vouloir changer de vie… mais en douceur. Car le film garde un ton assez contemplatif dans sa fantaisie, parfois absurde ou loufoque, un peu surréaliste… bref, empreint d'une folie douce et tendre. Ce ton singulier donne un film original qui provoque de nombreux sourires, même si on aurait peut-être pu souhaiter que le récit aille un peu plus loin dans la folie…
En tout cas, le film entre bien en écho avec des préoccupations modernes, sur le besoin de décrocher pour échapper aux rythmes de fou, aux pressions sociales et à la surcharge mentale imposées par notre société.
Jérémie Renier est parfait dans le rôle de Mathieu, et on a plaisir à retrouver Jean-Luc Bideau et Jackie Berroyer au casting.
Cela rappelle le thème de La montagne !
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