Une comédie légère et pétillante, aux dialogues savoureux et au charme vintage, avec un casting cinq étoiles, des actrices et acteurs qui nous amusent par leur cabotinage. C’est vraiment réjouissant et parfois même assez jubilatoire.
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Dans les années 30, Madeleine Verdier est une jeune actrice et son amie Pauline Mauléon une jeune avocate. Mais leur carrière respective ne décolle pas et elles sont sans le sou. Lorsque Madeleine est accusée du meurtre d’un célèbre producteur, les deux jeunes femmes vont saisir l’occasion de faire tourner les choses à leur avantage. Madeleine avoue le meurtre qu’elle n’ pas commis et elle est acquittée. Une nouvelle vie commence, faite de succès et de gloire… jusqu’à ce que la véritable meurtrière se manifeste.
Mon crime est une comédie légère et pétillante, aux dialogues savoureux et au charme vintage, avec un casting cinq étoiles, des actrices et acteurs qui nous amusent par leur cabotinage. C’est vraiment réjouissant et parfois même assez jubilatoire. L'ensemble est, certes, un peu théâtral et artificiel, mais c'est un parti pris assumé. C'est d'ailleurs une pièce de théâtre à l'origine.
La plongée dans les années 30 est une jolie réussite, grâce aux costumes et aux décors, mais aussi grâce à l'excellente bande originale composée par Philippe Rombi. Mais en nous transportant dans les années 30, François Ozon y aborde des questions contemporaines, notamment autour de la condition des femmes. Et ça fonctionne plutôt bien.
Au coeur du film, Nadia Tereszkiewicz et Rebecca Marder, deux étoiles montantes du cinéma français, brillent de tout leur talent. Elles sont bien entourées par toute une série de seconds rôles de luxe, dont Michel Fau en procureur mysogine, Isabelle Huppert en ancienne star du muet excentrique, Fabrice Luchini en juge d'instruction incapable ou André Dussolier en beau-père hypocrite.
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