Un mélodrame intimiste qui est moins une déclaration d'amour au cinéma qu'aux salles de cinéma. Ce lieu magique qui permet le rêve et l’émerveillement, qui permet aussi de rassembler les générations et de vivre une expérience commune. Olivia Colman, une fois de plus, prodigieuse.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Au début des années 80, Hilary est manager de l’équipe travaillant dans le cinéma d’une ville balnéaire anglaise. Elle a une santé mentale fragile. Stephen est un nouvel employé qui prend ce job en attendant de pouvoir essayer à nouveau d’entrer à l’université. Ils vont se rapprocher l’un de l’autre…
Empire of Light est un mélodrame intimiste qui est moins une déclaration d'amour au cinéma qu'aux salles de cinéma. Ce lieu magique qui permet le rêve et l’émerveillement, qui permet aussi de rassembler les générations et de vivre une expérience commune. Le film décrit aussi, avec nostalgie, la vie dans les coulisses d’une équipe disparate mais soudée, malgré un patron détesté (et détestable). Une nostalgie touchante s’en dégage, avec de très belles scènes dans la salle de projection, et des images magnifiques (la photographie de Roger Deakins !).
Le film n’occulte pas pour autant des aspects plus sombres et inquiétants de cette Angleterre du début des années 80, avec son sexisme et son racisme ambiant.
On sent bien que Sam Mendes a puisé dans ses souvenirs pour écrire ce film très personnel, d’autant que le personnage central, Hilary, est aussi d'une certaine façon un hommage à sa propre mère, qui était atteinte d’un trouble bipolaire… Un personnage incarné par Olivia Colman. L'extraordinaire Olivia Colman qui est, une fois de plus, prodigieuse dans ce rôle.
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