mercredi 1 mars 2023

Goutte d'or : assez fascinant au début, le film a fini par me perdre

★★☆☆

Le début du film, assez fascinant et que j’ai vraiment aimé, évoque l’organisation trompeuse et parfaitement huilée de Ramsès... Mais avec l’apparition de la bande d’enfants, le récit se transforme en un trip nocturne, qui flirte avec le mystique, le fantastique, et j’ai trouvé que le récit devenait un peu confus…

(critique complète ci-dessous ou ici)

Ramsès, trentenaire, tient un cabinet de voyance dans le quartier de la Goutte d’or, à Paris. Manipulateur, il a mis en place toute un stratagème qui lui permet de faire croire à ses clients qu’il a des pouvoirs de medium. Mais l’arrivée d’une bande d’enfants venu des rues de Tanger va perturber l’équilibre de son organisation et du quartier. 

Le film est le portrait d’un quartier populaire à travers le portrait d’un de ses habitants, un petit escroc qui gère son business de la consolation et de l'espoir, un menteur et un voleur, comme il se décrira lui-même à la fin du récit. 

Le début du film, assez fascinant et que j’ai vraiment aimé, évoque l’organisation trompeuse et parfaitement huilée de Ramsès qui, en abusant de la confiance et de la crédulité des gens, leur apporte quand même de la consolation et de l’espoir… tout délestant leur porte-monnaie de quelques billets quand même. Le réalisateur porte un regard amusé mais tout en nuance et bienveillance sur tout ce petit monde. Vraiment itnéressant. 

Mais avec l’apparition de la bande d’enfants, le récit se transforme en un trip nocturne, qui flirte avec le mystique, le fantastique, et j’ai trouvé que le récit devenait un peu confus… Il a d’ailleurs fini par me perdre un peu. Dommage. Je suis ressorti du film avec une impression mitigée. 

Dans le rôle de Ramsès, Karim Leklou est, une fois encore, remarquable. 

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Goutte d'or, un film de Clément Cogitore
avec Karim Leklou, Jawad Outouia, Farida Ouchani

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