Entre thriller et drame, le film s’écoule lentement, austère et fascinant, dans une atmosphère pesante, révélant petit à petit les secrets de ses personnages. Et puis il y a Florence Pugh, une nouvelle fois magistrale, dans le rôle de l’infirmière.
(critique complète ci-dessous ou ici)
En 1862, on fait venir dans un petit village d’Irlande une infirmière anglaise, Lib Wright, pour une tâche particulière : observer, jour et nuit pendant 15 jours, Anna O’Donnel, une jeune fille de 11 ans qui prétend n’avoir rien mangé depuis quatre mois et avoir survécu. Tout le monde crie au miracle… mais l’infirmière est bien déterminée à découvrir la vérité.
Entre thriller et drame, le film s’écoule lentement, austère et fascinant, dans une atmosphère pesante, révélant petit à petit les secrets de ses personnages. La reconstitution historique de l’Irlande du XIXe siècle, traumatisée par la famine, est remarquable. La réalisation de Sebastian Lelio aussi… à part peut-être le tout début et la toute fin du film, où je ne suis pas vraiment convaincu de la pertinence de briser le quatrième mur. Pour le reste, la mise en scène est parfaitement maîtrisée.
Et puis il y a Florence Pugh, une nouvelle fois magistrale, dans le rôle de l’infirmière.
Le film parle de la religion et du risque d’obscurantisme, accentué par la misère. Il évoque la soif du merveilleux, la crédulité et les dangers de leur exploitation. Petit à petit d’autres thèmes, intimes et douloureux, apparaissent au fur et à mesure de l’intrigue et de la découverte de l’histoire des personnages.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire