★★★★
Les huit montagnes est une très belle histoire d’amitié à l’épreuve de la vie. Le récit prend même des allures de fable existentielle, avec la maison que Pietro et Bruno reconstruisent, parabole de leur amitié, du lien qu’ils veulent à tout prix maintenir. Et tout cela se déroule dans un décor naturel somptueux.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Pietro est un garçon de la ville, Bruno est le dernier enfant vivant dans un tout petit village du Val d’Aoste. Au cours d’un été, alors qu’ils ont une douzaine d’années, ils se lient d’amitié. La vie va les éloigner, avant qu’ils se retrouvent, des années plus tard. Ils vont ensemble reconstruire une maison dans la montagne et se promettre de s’y retrouver chaque année, l’été.
Les huit montagnes est une très belle histoire d’amitié à l’épreuve de la vie. Le récit prend même des allures de fable existentielle, avec la maison que Pietro et Bruno reconstruisent, parabole de leur amitié, du lien qu’ils veulent à tout prix maintenir. Le film parle du chemin, parfois sinueux, pour trouver sa place dans le monde, des liens qui se tissent, se distendent, se rompent ou se renouent, des héritages familiaux qu’on assume ou non, des schémas qui ont tendance à se reproduire…
Et tout cela se déroule dans un décor naturel somptueux. Car la montagne est aussi un des personnages centraux du film. Magnifiquement filmée, elle est tour à tour grandiose, paradisiaque, impressionnante ou redoutable.
Même si le contenu de l’histoire n’a rien de très original, les images superbes, la réalisation sobre et lumineuse, les deux remarquables acteurs principaux, tout cela nous fait passer plus de deux heures de bon et beau cinéma.
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