★★☆☆
La reconstitution de l’Italie du XVIIe siècle, l’évocation du quotidien du Caravage, notamment le fait qu’il allait chercher les modèles dans la rue, faisant, dans ses tableaux, de pauvres miséreux des personnages saints et de prostituées des madones, tout cela est intéressant dans le film. J'ai moins aimé la réalisation...
(critique complète ci-dessous ou ici)
.1609, en Italie. Accusé de meurtre, Le Caravage a fui Rome et s’est réfugié à Naples où il bénéficie de la protection de la puissante famille Colonna. Le peintre tente d’obtenir la grâce du Pape. Ce dernier confie à un inquisiteur, qu’on appelle l’Ombre, de mener une enquête sur le peintre dont l’oeuvre est jugée subversive voire blasphématoire.
Le film propose le portrait d'un artiste de génie, son processus créatif, son désir de liberté, sa vie mouvementée, ses frasques privées, ses démêlés avec l'Académie des arts et avec l'Eglise. La reconstitution de l’Italie du XVIIe siècle, l’évocation du quotidien du Caravage, notamment le fait qu’il allait chercher les modèles dans la rue, faisant, dans ses tableaux, de pauvres miséreux des personnages saints et de prostituées des madones, tout cela est intéressant dans le film.
J'ai moins aimé la réalisation, que j'ai trouvée assez banale et maladroite quand elle essaye d'être plus créative, avec une narration un peu confuse. Le tout étant accentué par une musique que j'ai trouvée mal accordée (une sorte de musique électronique vintage réutilisant parfois certains thèmes de la musique de la Renaissance). Riccardo Scamarcio est très impliqué dans le rôle-titre, mais tous les acteurs et actrices du film n’ont pas la même présence…
En bref, malgré un intérêt didactique, le film m’a laissé une impression plutôt mitigée.
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