vendredi 11 novembre 2022

Couleurs de l'incendie : un film romanesque avec quelques ficelles un peu grosses

 ★★☆☆

Un film romanesque et populaire, une histoire de vengeance assez rocambolesque sur fond de montée des totalitarismes en Europe. C’est assez réjouissant, même si le scénario souffre de quelques ficelles un peu grosses…

(critique complète ci-dessous ou ici)

En 1927, à la mort de son père, Madeleine Péricourt se retrouve du jour au lendemain à la tête de l’empire financier dont elle est l’héritière, attisant la jalousie et la convoitise de son entourage. De plus, son fils, Paul, qu’elle élève seule, commet le jour des obsèques un acte tragique inattendu qui le laisse paralysé. Absolument pas préparée à gérer la fortune de son père, absorbée par l'état de son fils, Madeleine reçoit les conseils de son oncle Charles Péricourt et de Gustave Joubert, gestionnaire du groupe Péricourt. Mais ces conseils vont conduire Madeleine à la ruine et Gustave à la fortune. Quelques années plus tard, Madeleine prépare sa revanche… 

Couleurs de l’incendie est un film romanesque et populaire, une histoire de vengeance assez rocambolesque sur fond de montée des totalitarismes en Europe. C’est la revanche d’une femme qui s’est faite manipulée et qui va élaborer un plan pour faire tomber les hommes qui ont profité de son innocence. C’est assez réjouissant, même si, il faut bien le dire, le plan de Madeleine se déroule quand même un peu trop facilement. Le scénario souffre de quelques ficelles un peu grosses… 

Le film propose toutefois une jolie galerie de personnages (la nounou polonaise !) au service d’un film divertissant et généreux, à défaut d’être très original. D’autant que la réalisation de Clovis Cornillac est quand même très classique. En fait, tant pour l’histoire que pour la réalisation, le film pâtit de la comparaison avec le très réussi Au revoir là-haut où Albert Dupontel adaptait avec brio le précédent roman de Pierre Lemaître. 

On passe, néanmoins, un moment agréable devant le film. 

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Couleurs de l'incendie, un film de Clovis Cornillac
avec Léa Drucker, Benoît Poelvoorde, Alice Isaaz, Clovis Cornillac


1 commentaire:

  1. Oui, un bon moment (j'ai pour ma part préféré le personnage de Paul enfant plutôt qu'adolescent, où il apparait nettement plus fade et effacé).
    En attendant l'adaptation du troisième tome?
    (je n'ai toujours pas lu les romans, mais j'y arriverai bien en 2023...).
    (s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola

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