★★★☆
Un film de genre, une fable horrifique post #MeToo d’une belle maîtrise technique et visuellement remarquable. Sur fond de mystère et de légendes, c’est un thriller psychologique, un film d’ambiance entre rêve - ou cauchemar - et réalité...
(critique complète ci-dessous ou ici)
Veronica, une célèbre actrice en fin de carrière, part en convalescence dans un coin perdu en Ecosse après avoir subi une double mastectomie. Elle est accompagnée seulement par une jeune infirmière. Sur cette terre isolée, chargée d’histoires et de légendes, ses traumatismes passés vont refaire surface…
She Will est un film de genre, une fable horrifique post #MeToo d’une belle maîtrise technique et visuellement remarquable. Sur fond de mystère et de légendes, c’est un thriller psychologique, un film d’ambiance entre rêve - ou cauchemar - et réalité, où plane le spectre de la masculinité toxique et celui de l’emprise et des abus sexuels. Comment se libérer de traumatismes profondément enfouis ?
L'intrigue n'est certes pas d'une originalité folle… Mais l'intérêt du film est ailleurs : dans son traitement visuel sophistiqué, parfois envoûtant. Charlotte Colbert réussit une réalisation assez remarquable pour son premier film. A noter également deux autres atouts du film : l'interprétation d'Alice Krige et la bande originale composée par l’excellent Clint Mansell.
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