★★★☆
Passer d’un format court à la télévision - qui plus est pour une série devenue culte - à un long-métrage au cinéma, c’est un pari risqué et Alexandre Astier était attendu au tournant par les fans… Et le réalisateur sort l’artillerie lourde (décors, costumes, pléthore de personnages, et des guests de renom…) pour un film d'héroïc fantasy parodique et réjouissant, qui emprunte autant à Star Wars qu’à Sacré Graal.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Depuis près de 10 ans, Lancelot-du-Lac fait régner la terreur sur le royaume de Logres, avec ses mercenaires saxons. Une résistance poussive se met en place mais l’espoir renaît lorsque Arthur Pendragon, que tout le monde croyait mort, réapparaît. Mais il ne semble pour l’instant pas très motivé pour reprendre Kaamelott et retrouver son trône…
Kaamelott - premier volet, c’est d’abord un film pour les fans, qui seront ravis de retrouver leurs héros préférés et le ton si particulier des dialogues de la série. Et pour ceux qui ne connaissent pas bien la série (ou qui auraient besoin d’un petit rappel), je ne peux trop vous conseiller de visionner cette vidéo qui résume parfaitement, en quelques minutes, les 6 saisons de la série. Sinon, vous aurez un peu de mal à raccrocher les wagons...
Mais passer d’un format court à la télévision - qui plus est pour une série devenue culte - à un long-métrage au cinéma, c’est un pari risqué et Alexandre Astier était attendu au tournant par les fans… Et le réalisateur sort l’artillerie lourde (décors, costumes, pléthore de personnages, et des guests de renom…) pour un film d'héroïc fantasy parodique et réjouissant, qui emprunte autant à Star Wars qu’à Sacré Graal. Comme pour la série, Astier fait tout : la production, le scénario, les dialogues, la réalisation, la musique… et c’est probablement ce qui explique aussi les limites du film. Car s’il est un dialoguiste hors-pair, un bon scénariste et un excellent musicien, il n’est pas forcément un grand réalisateur. Du coup, le film a des problèmes de rythme et manque parfois de souffle.
Ceci dit, ne boudons pas notre plaisir. Malgré les limites du film, j’ai vraiment passé un bon moment devant Kaamelott, avec même plusieurs moments de franche rigolade : grâce au duc d’Aquitaine du génial Alain Chabat, aux dialogues lunaires de Perceval et Karadoc ou un moment d’anthologie avec un match épique d’un sport gallois qui mériterait de devenir olympique ! Le pari est donc, finalement, plutôt réussi !
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