★★★★
Tout en étant ancré dans la réalité sociale de la banlieue parisienne, Gagarine choisit la poésie. Il se dégage de ce film de résistance par l’imaginaire et le rêve, une belle sensation de liberté : il nous envoie, littéralement, en apesanteur.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Youri a grandi à Gagarine, une cité de briques rouges à Ivry-sur-Seine, menacée de démolition. Avec l’aide de son pote Houssam et de Diana, une jeune fille du camp Rom juste à côté de la cité, ils décident de tout faire pour empêcher la destruction de leur cité.
Gagarine est une chronique sociale originale, aux accents oniriques. Le film possède un charme étonnant et une poésie extraordinaire, avec une belle inventivité dans la mise en scène, et même quelques fulgurances.
Tout en étant ancré dans la réalité sociale de la banlieue parisienne, avec sa misère, ses tensions, mais aussi sa diversité et sa mixité culturelle, le film choisit la poésie. L'alchimie opère, de façon assez magique. Certains diraient sans doute que le propos est un peu naïf, je parlerais plutôt d'utopie douce. Et ça fait du bien.
Il se dégage de ce film de résistance par l’imaginaire et le rêve, une belle sensation de liberté : il nous envoie, littéralement, en apesanteur.
En plus de la remarquable mise en scène de Fanny Liatard et Jérémy Trouilh, avec des images magnifiques, il faut noter la révélation du jeune Alséni Bathily dans le rôle de Youri, et l’excellente musique aux couleurs SF composée par Evgueni et Sacha Galperine.
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