Un film dur mais assez passionnant, qui évoque sans concession la violence chez les adolescents. Petit à petit, le récit se pare de quelques touches fantastiques ou oniriques (on peut les interpréter de différentes façons), qui donnent un ton tout à fait original au film.
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Évoquer le scandale de l’esclavage, et ses justifications nauséabondes, mérite toujours d'être salué. Le film le fait bien, surtout dans sa première partie, qui évoque à la fois la condition insoutenable des esclaves, traités comme des bêtes, et le cynisme impassible des propriétaires blancs. Glaçant.
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Le film se présente comme une fable, c’est un péplum rétro-futuriste, à l’esthétique très kitsch, aux dialogues emphatiques et aux personnages archétypaux (pour ne pas dire caricaturaux). Le résultat est, je trouve, grandiloquent et déconcertant...
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Une fable drolatique, au ton singulier, imparfaite mais terriblement attachante, un film assez inclassable, et c’est ce qui en fait une partie de son charme. C’est à la fois loufoque et humaniste.
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Un récit plein de poésie, de rêverie et de petits mensonges, mais aussi de mélancolie et d’inquiétude, notamment face à la mort, évoquant même de front la dépression. Et pourtant, le film garde un ton léger, drôle et tendre.
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Derrière le drame familial, de plus en plus suffocant, que raconte le film, il y a une évocation de la domination patriarcale sur les femmes en Iran. C’est évidemment un récit politique, haletant et intense, d’une grande force dramatique et esthétique.
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Une tragi-comédie sociale caustique, sur le vivre ensemble, le racisme et le sexisme. On n’échappe pas vraiment au message consensuel et aux bons sentiments mais les ressorts comiques fonctionnent, grâce à des personnages et des dialogues bien sentis.
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C'est un peu un Tim Burton à l’ancienne, et ça fait plaisir ! Dans le même esprit que le film de 1988, c’est une farce macabre et baroque, pleine d’humour noir, de dérision et de malice.
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Un film de procès bien fait est toujours intéressant sur la question du discernement de la vérité, et en l’occurrence sur la notion d’intime conviction. Mais là où le film prend une toute autre dimension, c’est dans sa conclusion, à partir du moment où le verdict est rendu. Un film fort et remuant.
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A partir du destin tragique d’une jeune femme photographe, le film dresse le portrait saisissant d’une génération marquée par les luttes indépendantistes corses, leurs idéaux et leurs violences. Un film sobre et fort.
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