mercredi 25 septembre 2024

Megalopolis : péplum rétro-futuriste kitsch et grandiloquent

 

Le film se présente comme une fable, c’est un péplum rétro-futuriste, à l’esthétique très kitsch, aux dialogues emphatiques et aux personnages archétypaux (pour ne pas dire caricaturaux). Le résultat est, je trouve, grandiloquent et déconcertant...

(critique complète ci-dessous ou ici)

Dans la ville de New Rome, César Catalina est le chef du développement urbain. Son grand projet, Megalopolis, est un ville dans la ville, utopie rendue possible par sa découverte d’un matériau révolutionnaire, le Megalon. Mais le maire de la ville, Franklin Cicero, est plus que sceptique. Ce qu’il veut, lui, c’est donner aux gens ce qu’ils demandent, un lieu de divertissement, une sorte de grand quartier-casino. 

Le dernier film de Francis Ford Coppola, son grand projet fou de 40 ans, est clivant. Les critiques adorent ou détestent. Il faut dire que l’entreprise est audacieuse et force le respect pour un géant du cinéma qui n’a plus rien à prouver à l'âge de 85 ans. J’aurais vraiment adoré aimer le film… mais je suis obligé de dire que je suis passé complètement à côté, perplexe pratiquement de la première à la dernière image. 

Le film se présente comme une fable, c’est un péplum rétro-futuriste, à l’esthétique très kitsch, aux dialogues emphatiques et aux personnages archétypaux (pour ne pas dire caricaturaux). Le résultat est, je trouve, grandiloquent et déconcertant, avec un récit confus, jusqu’à une conclusion qui m'est apparue, pour tout dire, assez grotesque. Enfin, j’ai vainement cherché de l’humour (du moins intentionnel) dans un film qui, me semble-t-il, se prend quand même très aux sérieux. 

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Megalopolis, un film de Francis Ford Coppola
avec Adam Driver, Giancarlo Esposito, Nathalie Emmanuel

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